Contexte & chiffres clés
La France dispose d’un mix électrique déséquilibré avec plus de 75% de son électricité produite issue des centrales nucléaires. Ainsi, afin de diversifier ses modes de productions tout en favorisant une production d’électricité propre, la France s’est engagée dans un vaste programme de développement des énergies renouvelables.
En 2015, La loi de Transition Energétique a confirmé cette politique volontariste et fixe à 40% la part des énergies renouvelables dans le mix électrique français à l’horizon 2030, contre 15% actuellement.
Pour atteindre ces objectifs, un rythme d’appels d’offres spécifiques à l’énergie solaire photovoltaïque a été défini. Il permet d’attribuer régulièrement des projet répartis sur tout le territoire français et plusieurs technologies (au sol, en toiture) pour passer de 10,2 GW en service à fin septembre 2020, à 44 GW en 2028.
A ce jour, plus de 400 GW de parcs photovoltaïques sont en service dans le monde produisant plus de 500 TWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation électrique française. D’ici à 2023, sous l’effet de la baisse spectaculaire des prix de production constatée ces dernières années, la capacité photovoltaïque dans le monde sera triplée.
Les panneaux solaires, généralement installés en rangées et reliés entre eux captent la lumière du soleil. Sous l’effet de la lumière, le silicium, contenu dans chaque cellule, libère des électrons pour créer un courant électrique continu.
Ils transforment le courant électrique continu, produit par les panneaux solaires, en courant alternatif. Le courant alternatif produit par les onduleurs est ensuite injecter dans le poste de transformation, généralement en 600 V.
Il élève la tension du courant alternatif en 20 000 V, afin que celui-ci puisse être injecté dans le poste de livraison.
Il s’agit du dernier maillon d’une centrale photovoltaïque. C’est via ce dernier que le courant pourra être injecté sur le réseau et distribué aux consommateurs.
