Les différentes études réalisées
Trois étapes :
- Une étude du milieu naturel initial, jusqu’à 15km autour de la zone d’implantation potentielle, pour en identifier les enjeux : cartographie des espèces présentes à proximité ; étude des corridors écologiques et des grands ensembles écologiques (forêt, massifs montagneux). Une attention particulière est portée aux oiseaux nicheurs, aux haltes migratoires et aux espèces protégées.
- Une 2e étape consiste à évaluer les effets du projet : Toutes les espèces animales n’ont pas le même degré de sensibilité à l’éolien et certaines ne sont que faiblement perturbées.
- Enfin, les résultats de ces études influent sur l’implantation du projet éolien : wpd s’attache à éviter les zones à forts enjeux, à adapter le calendrier du chantier (préservation de la période de reproduction par exemple), et si nécessaire à mettre en place à titre préventif des mesures de bridage pendant certaines périodes d’activité sensibles pour la faune.
L’étude acoustique est divisée en deux grandes phases :
- La réalisation d’un état initial (connaitre l’ambiance acoustique sans l’implantation des éoliennes) : nous installons des micros tout autour du site d’implantation, afin d’enregistrer les sons pendant plusieurs semaines. Un mât de mesure de vent est installé pour pouvoir ensuite faire varier le niveau sonore moyen du site, selon la vitesse du vent.
- La modélisation des futures éoliennes : Une fois l’emplacement des futures éoliennes connus, les acousticiens réalisent des modélisations sur ordinateur. Le but : vérifier que les implantations potentielles respecteront les limites acoustiques règlementaires au pied des mats, pour les habitations les plus proches et celles plus lointaines. Si nécessaire, des mesures de bridage sont mises en place.
Deux étapes :
- Une étude initiale est menée sur le terrain pour recenser le patrimoine paysager, bâti et archéologique reconnu sur le territoire
- Puis différentes variantes d’implantation sont étudiées selon leurs effets visuels dits de « co-visibilité » sur le paysage et le patrimoine local (la vue depuis ce lieu et la vue en regardant en direction de ce lieu). Une partie importante de cette étude passe par la réalisation de photomontages. Ils permettent de rendre compte de ce que donnerait l’implantation du parc.
Méthodologie : Les photomontages sont réalisés depuis les points de vue typiques (entrée de village) ou emblématiques (depuis un élément patrimonial). La prise de vue est réalisée lorsque les conditions météorologiques assurent des conditions de visibilité maximales. Le montage via un logiciel dédié prend en compte la situation topographique de la prise de vue.
Un important dialogue est aussi mené avec l’administration : l’architecte de bâtiments de France, l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine, la direction régionale des affaires culturelles, les chargés de mission paysage, etc.
Ces études s’assurent principalement que la phase de construction et travaux n’aura pas d’effet sur ces aspects. Elles garantissent qu’ils se feront dans le respect de la règlementation.