A retenir dans ce communiqué :
- Wpd offshore est présent pour la 4ème fois au Salon Thetis-EMR
- C’était l’occasion d’un point presse ce mercredi 20 mai sur l’appel d’offres n°3 de l’Etat
- Interview de Vincent Balès, DG de wpd offshore France, sur cet appel d’offre et le rôle qu’espère y tenir l’énergéticien
wpd, l’énergéticien spécialiste de l’éolien en mer, expose pour la 4ème fois au salon Thetis-emr les 20 et 21 mai au Parc des Expositions de Nantes (stand C17). Actif lors des deux premiers appels d’offres de l’Etat qui l’ont vu remporter, au sein d’un consortium, les zones de Fécamp et de Courseulles sur/mer, wpd est déjà mobilisé sur le 3ème qui sera lancé fin 2015. Il a ainsi repéré et étudié plusieurs zones dans cet objectif. Vincent Balès, son directeur général, a profité du salon Thetis pour faire le point sur cet appel d’offre N°3 et le rôle qu’espère y tenir wpd.
Interview Vincent Balès, DG de wpd offshore France
Que représente le salon THETIS pour wpd ?
Ce salon, auquel wpd participe depuis sa création, démontre toute la dynamique des énergies marines. On a ainsi vu le nombre d’exposants se démultiplier en seulement 4 éditions. L’ensemble des énergies marines y est représenté et l’éolien en mer, la plus mature d’entre elles, doit faire figure d’exemple en matière de développement de filière industrielle à un coût de plus en plus compétitif. C’est pourquoi il était essentiel d’être une nouvelle fois présent. wpd y présentera d’ailleurs ses réflexions sur les leviers permettant une rapide baisse des coûts de l’éolien en mer. Et ce dans un avenir proche, dès le prochain appel d’offres qui devrait sortir à la fin de cette année.
Thétis se situe à quel moment pour l’éolien offshore et votre développement ? Notamment dans cette région Atlantique ?
Nous nous trouvons dans une phase déterminante pour toute la filière française de l’éolien en mer. 3 000 MW de projets ont d’ores et déjà été attribués par l’Etat. Ce denier doit désormais confirmer sa volonté de développer l’éolien en mer en lançant dès la fin de cette année une nouvelle phase de 3 000 MW au risque de mettre un coup d’arrêt à cette nouvelle filière industrielle. C’est d’ailleurs dans cette optique que wpd travaille depuis plus de 2 ans sur 3 nouveaux projets. Nous espérons bien les voir intégrer ce nouvel appel d’offres, en particulier pour ce qui concerne l’Atlantique, le parc éolien en mer d’Oléron dont la concertation avec l’ensemble des acteurs (élus, pêcheurs et associations…) et les études techniques (vent, sous-sol…) avancent bien.
Où en sommes-nous du zonage AO 3 ? Quel rôle espère y jouer wpd ?
Comme nous le pressentions, le contexte actuel de l’éolien en mer rend le zonage du prochain appel d’offres complexe. Il arrive à une période où les projets du premier appel d’offres entrent dans la phase d’enquête publique et ceux du deuxième dans celle du débat public, ainsi les différents acteurs ont du mal à comprendre l’intérêt de cette nouvelle consultation. Bien que le potentiel techniquement favorable soit immense au large de nos côtes, il ressort de cet exercice peu de zones dites « vertes », donc exploitables. Nous pensons qu’il faut en priorité retenir les régions non encore concernées par des projets comme le Poitou-Charentes ou le Nord Pas de Calais. Des projets y sont d’ailleurs largement acceptés. Ensuite, il convient de retenir de larges secteurs dans les autres régions : de 200 a 300 km². Leur amplitude permettra d’affiner la concertation durant la phase d’appel d’offres pour proposer in-fine le meilleur projet. Des projets qui peuvent varier de 40 à 80km² suivant les puissances.
wpd souhaite ainsi réitérer le succès de ses projets de Fécamp et de Courseulles sur/mer issus du premier appel d’offres.